Marguerite Louise est un irrésistible souvenir adolescent des premiers frissons ardents.

Le concert balbutiant des soupirs qui chantent

au rythme des cœurs haletants.

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Sa nuque est un jardin de roses, le grain

de sa peau un désert brûlant de sable fin. 

La pente sensuelle de ses dunes conduit au voile immaculé d’un coton doux comme la neige.

 

Pudiquement, l'ultime vêtement, abrite une forêt captive où la rosée tropicale détrempe le feuillage enivrant. L'étoffe ne peut contenir ses suaves secrets, les effluves sauvages, délicieusement âcres et musqués s'impriment

sur le tissu, et croisent subtilement le rassurant parfum du linge frais.