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MOTETS

POUR UNE PRINCESSE

 

CharpentierJacques Boyvin


Marguerite-Louise,

Gaétan Jarry, direction et orgue 

 

À la fin des années 1660, Charpentier revient d’un long voyage en Italie et s’installe définitivement à Paris. Il prend ses quartiers chez Marie de Lorraine, princesse de Joinville, duchesse de Joyeuse et duchesse de Guise, dans son grand hôtel de la rue de Chaume. Grande passionnée de musique, Mademoiselle de Guise va offrir à Charpentier un cadre tout à fait exceptionnel afin qu’il puisse exercer son art dans les meilleures conditions. C’est ainsi qu’il s’entoure de musiciens et chanteurs de très grande qualité, tant et si bien que le niveau musical de l’hôtel de Guise rivalise avec celui de la Cour. Selon le Mercure Galant, “La musique de plusieurs grands souverains n'en approche pas”. C’est ainsi que pendant sa résidence, Charpentier composa ses œuvres les plus expressives, déployant tour à tour spiritualité théâtrale, génie rhétorique et discours affectif.

Sur les six motets de Charpentier présentés ici, pour la plupart enregistrés pour la première fois, et choisis pour leur diversité de climat et d'écriture, quatre mettent en musique un psaume, un utilise une prière au Saint-Sacrement, et un autre une ode mariale. Toutes ces œuvres sont conçues pour trois voix de solistes et deux dessus instrumentaux en sus de la basse continue, excepté le psaume 12 (H 196), qui comporte quatre voix et la présence d'une basse de flûte, instrument peu usité dans ce répertoire.

Jacques Boyvin nous lègue deux livres d'orgue, (le premier paraît en 1689, le second en 1700), contenant chacun huit suites, une dans chaque ton ecclésiastique.

Les extraits choisis permettent de goûter divers mélanges caractéristiques de l'orgue français baroque, dont la saveur rehausse encore un langage musical, à la fois aussi concis qu'expressif, avec une concentration maximale d'idiomes mélodiques et harmoniques qui le rapprochent d'autant plus de Charpentier que de savoureux vestiges de modalité viennent volontiers en colorer le discours.

02 Piste 02Marguerite Louise
00:00 / 07:09

PRESSE

Nous le disions d’emblée : voilà un enregistrement qui s’impose d’emblée comme une référence dans la discographie. On ressent à l’écoute des six motets une véritable tendresse — car cette musique de Charpentier a véritablement la capacité d’attendrir, et l’ensemble Marguerite Louise celle de nous faire fondre.

 

Le Babillard, Loïc Chahine

 

Ces pièces inconnues et inédites sont des bijoux d’écriture, et l’ensemble a su faire sortir du cocon ces partitions pour en montrer la beauté, la sensibilité et la finesse.

Le Poulailler, Stéphane Debatisse

Gaétan Jarry dirigeant l’ensemble Marguerite Louise, réussit le tour de force d’insuffler aux motets de Marc-Antoine Charpentier une spiritualité sincère, apportant également aux pièces d’orgue de Jacques Boyvin toute leur force et tout leur éclat.

ON-mag, Michel Jakubowicz

Un très beau disque qui constituera pour beaucoup une découverte dans une antiphonie pertinente où voix et orgue se magnifient mutuellement. Du grand art.

L'éducation musicale, Patrice Imbaud

On est frappé d’entrée, outre la beauté de ces œuvres, par l’approche musicale d’une extrême intensité, portée par une pléiade d’interprètes de premier rang issus de diverses écoles et ensembles déjà prestigieux.

Resmusica, Frédéric Muñoz

This beautifully performed, recorded and presented L’Encelade release makes a splendid addition to the ever-growing discography of Marc-Antoine Charpentier.

Musicweb, Michael Cookson

The disc (...) features an ensemble which communicates a genuine empathy with Charpentier’s music.

The Consort, Shirley Thompson

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